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FLORA CEODEU

L'approche

D'abord Flora Céodeu c'est un lieu de départ: la Z.I Nord de Dreux

 

livraindières

un endroit où finalement, plus que dans la fôret ou un champ en pleine campagne, s'éprouvent la vacuité et la solutide d'être en vie.

100_4966

Un lieu vide et plein à la fois,...

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Ré-envahi par les mauvaises herbes, les graminées sauvages, les chardons, et qui pourra devenir dans des années si on le laisse comme cela, l'archéologie d'un monde disparu: celui où il n'y a pas si longtemps que ça tournaient encore des usines et où l'on voyait ceci:

 

Bienvenue, H_carton, 120x80cm

Un lieu où forcément alors s'active tout un imaginaire du voyage et de l'envol pour ailleurs: le monde de la réalité onirique.

Qui ressemble au monde réel mais dans lequel le voyageur s'imisce dans l'épaisseur inframince des éléménts juxtaposés.

Et alors, et alors, entre le goudron des chaussées qui s'écaille,

le trottoir qui s'éffiloche,

le bardage métallique des entrepôts qui s'oxyde,

la rouille et la mousse qui progressent, le fol-avoine qui balance mollement,

le silence enfin des lieux intravaillés, se colle comme un calque, l'apparence diaphane du rêve.

A ce moment-là, il suffit de regarder, de voir et surgissent les formes-idées, comme des rubik's cubes dans la tête, en tournant sur elles-mêmes avec des craquements, crouic, crouic, crouic...

permières visionsvisions 2visions3

 

Ainsi est née Flora Cédeu

flora echappementa

Au début elle s'appelait Flora Echappementa, quel drôle de nom!

APPARENCES ET DISPERSIONS

Puis très vite elle a changé  Flora Echappementa.

  Elle est devenue Flora Céodeu

   Mais comme toutes les fleurs elle ne pouvait être seule, il en fallait un champ, une myriade, des quantités.

     Car les fleurs sont nomades, elles essaiement au gré du vent sur les longs parcours du ciel

L'idée d'une oeuvre-promenade qui se cueillerait au fil des rues

comme l'on cueille des bouquets de fleurs des champs s'est épanouie.

C'est une idée que vent emporte et il ventait devant ma porte.

          Des effluves de CO2, il ventait des effluves de Co2 des camions qui vont et viennent

            Boulevard de Livraindières et tournent à Tournebride, puis s'en retournent.

             Attendent au feu rouge  de la Garenne,

Puis redémarrent en gros bouillons de gaz d'échappements

Sur le cri précis de leur pneumatique multiple

et tournent en riant 

          Passent devant des noms charmants, Loxam, shangai Gardens,Samfi, et toi Delisle, ancien entrepôt,

        derrière tes peupliers étroits, s'étirent les quais vides de ta désaffection et tes bureaux restent vitrés

     Je te salue, ô économie!

Les Flora Céodeu seraient comme le chant ponctué  des feux de la N12 qui alternativement laissent passer

     Les véhicules du boulevard Wilson      Les véhicules de rue de la Garenne      Les véhicules de la nationale     Les véhicules du boulevard Wilson      Les véhicules de rue de la Garenne      Les véhicules de la nationale     Les véhicules du boulevard Wilson      Les véhicules de rue de la Garenne      Les véhicules de la nationale    Les véhicules du boulevard Wilson      Les véhicules de rue de la Garenne      Les véhicules de la nationale    Les véhicules du boulevard Wilson      Les véhicules de rue de la Garenne      Les véhicules de la nationale    Les véhicules du boulevard Wilson      Les véhicules de rue de la Garenne      Les véhicules de la    nationale     Les véhicules du boulevard Wilson      Les véhicules de rue de la Garenne      Les véhicules de la nationale,

     Eternellement     jour et nuit    été comme hiver    automne comme printemps    tnemellenretE

    Printemps comme automne     hiver comme été    nuit et jour

Les feux de la N12 sont les feux tricolores de l'Amour : tous les jours on s'arrête un instant et on y pense.

Ainsi serait les Flora céodeu, un chant d'amour à l'urbain, à la beauté plastique des charpentes métalliques, une promenade parmi l'esthétique atrocement banale des gazons biens tenus derrière les grillages verts, un regard sur le non-beau, celui que personne ne considère et pourtant parmi lequel tous les jours nous vivons, sur les interstices ensauvagés qui dans ces lieux rationnellement ordonnés pour la production et la rentabilité arrivent à pousser

Et puis l'été en pente douce on descendrait vers la beauté magnifique  du centre-ville historique.

Oui, voici ce que serait Flora céodeu: le lien entre le monde des plateaux et celui de la rivière...

APPARENCES ET DISPERSIONS

Ce fut la pensée d'un été, celle des traverseurs du temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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FLORA CEODEU
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